Depuis l’enfance, j’ai toujours eu le rêve d’être indépendante. Au fond de moi, j’ai toujours été passionnée par la créativité, les cheveux et la beauté. Au début de ma carrière, j’ai reçu une médaille pour diligence et bon travail de Sa Majesté la reine Margrethe 2. du Danemark, et une bourse de Maersk pour une formation complémentaire à l’étranger. Ca m’a donné l’occasion d’étudier à NYC et à LA.
Travailler dans le domaine de la coiffure et du maquillage n’est pas juste un job, mais une véritable passion. Cela m’a conduit à des emplois dans le monde entier. J’ai eu la chance de travailler dans des endroits formidables comme l’Australie, l’Asie, Amsterdam et Londres. Finalement, je me suis retrouvée au bon endroit et 80 % de mes clients sont blonds.
On appelle même mon salon “l’usine à blondes”. Par contre, je ne fais jamais aux clients un soin ou une couleur pour mon propre plaisir. Je suis très honnête et fière de mon travail, donc je ne colore jamais s’ils n’en ont pas besoin. Je conseille toujours mes clients et leur donne un “diagnostic blond” sur les couleurs, les soins. Je me concentre moins sur les tendances. C’est un travail à plein temps, et un travail difficile d’être blonde. Il faut l’entretenir presque comme une relation. J’ai une cliente qui a perdu son emploi et qui a annulé son rendez-vous parce qu’elle ne pouvait plus payer ses mèches. Mais je lui ai quand même fait des mèches complètes, un soin et un brushing. Je lui ai dit qu’elle pourrait me rembourser lorsqu’elle aurait trouvé un nouveau travail. Il était important qu’elle soit au mieux de sa forme pour ce nouveau départ.
J’ai fait d’elle la blonde la plus heureuse. Elle n’a jamais oublié ce sentiment dans cette période difficile. Depuis, c’est une cliente très fidèle. Souvent, il ne s’agit pas seulement d’apparence, mais surtout de se sentir bien et prêt à conquérir sa journée.